Kearl
DANS CET ARTICLE
Situé à 70 km au nord de Fort McMurray se trouve le projet des sables pétrolifères de Kearl, une entreprise conjointe entre l’Impériale (l’exploitant) et ExxonMobil Canada. Ce sera l'un des plus grands chantiers à ciel ouvert au Canada avec une approbation réglementaire pouvant atteindre une production quotidienne de 345 000 barils.
Le plan d'exploitation par phases permet de saisir les apprentissages et d’améliorer l'exécution, la mise en valeur et le marketing. Le plan est en cours d'être reconfiguré pour inclure une combinaison de rendements et d'expansion pour minimiser les exigences relatives aux installations et réduire l'empreinte de l'usine. Cette approche exploitera les apprentissages liés à l'exécution, profitera des investissements dans l'infrastructure initiale et utilisera notre stratégie efficace de « conception unique-réalisations multiples » pour reproduire les installations.
L’exploitation initiale démarrera à environ 110 000 barils par jour avec le profil général de production et les ressources totales mises en valeur restant relativement inchangés pour le projet reconfiguré avec l’exploitation de toutes les concessions produisant des frais de mise en valeur unitaires attrayants.
Le projet compensera les baisses de production de pétroles classiques et aidera à satisfaire aux demandes énergétiques de l’Amérique du Nord pour les années à venir. Avec des ressources récupérables de 4,6 milliards de barils de bitume, Kearl est l’un des plus vastes dépôts de sables pétrolifères de la plus haute qualité au Canada. La prospection ne pose à peu près pas de risque parce que le minerai est situé près de la surface et parce que le volume et la qualité de la ressource ont été évalués soigneusement.
Les travailleurs sont sur le chantier à construire la phase un du projet pour un démarrage prévu à la fin de 2012. Les infrastructures telles que les routes et les câbles électriques sont en cours de construction, les fondations sont en voie d'être installées et les modules d’installations de grande envergure pour traiter le bitume arriveront prochainement sur le chantier pour leur assemblage.
À l’heure actuelle, les installations de valorisation de bitume ne font pas partie des plans d’aménagement de la phase initiale. L’équipe chargée du projet évalue ses options de raffinement, y compris une intégration possible avec des raffineries d’Amérique du Nord appartenant à l’Impériale et à ExxonMobil.
Engagement envers le projet Kearl
Sécurité: Nous appuyons une culture professionnelle dans un « Milieu où personne ne se blesse ». La sécurité est avant tout notre priorité. C’est l’aspect le plus important.
Environnement: Nous exploiterons le projet Kearl de façon responsable afin de protéger l’avenir dès maintenant. C’est pour cette raison que nous agirons soigneusement et exploiterons de façon responsable.
Excellence de l'exécution: Chez nous, l’excellence est la norme et non notre objectif. Nous œuvrons selon des normes d’intégrité commerciale élevées, y compris le rapport qualité-coût, et nous respectons les engagements réglementaires et des intervenants.
Voici les faits saillants du projet Kearl:
- Un plan minier pour la durée de vie prévue du projet de plus de 40 ans, portant la capacité jusqu'à 345 000 bpj.
- Une zone extérieure de gestion des résidus miniers qui sera vidée et remise en état dès que l'espace sera disponible pour traiter et retourner les résidus restants dans les parties exploitées de la mine. Ces activités seront menées conformément à la réglementation gouvernementale.
- Des plans d'aménagement progressif pour les ajouts au lac Kearl afin de compenser les perturbations dans l'habitat des poissons dans le secteur minier.
- Un plan de remise en état intégré et progressif pour l'ensemble de la concession qui optimise l'équilibre entre les secteurs mis en valeur, non perturbés et remis en état.
- Une évaluation environnementale et socio-économique détaillée qui examine les avantages et les incidences sur toute la durée de vie utile de Kearl.
Chez nous, l’excellence c’est la norme et non notre objectif
En plus d’être axé sur la sécurité et l’environnement, le projet Kearl préservera l’intégrité commerciale en tout temps. Le projet a été bien planifié et sera exécuté soigneusement afin de répondre aux normes élevées de qualité et de rentabilité, et respectera les engagements à l’égard des règlementations et des intervenants.
Ensemble, l’Impériale et Exxon Mobil ont de forts antécédents en matière de développement de nouvelles technologies et d’établissement d’objectifs clairs qui guident la planification et l’exécution du projet. Le projet Kearl utilise la meilleure technologie commerciale disponible afin de minimiser son impact. Pendant toute sa durée, le projet Kearl apportera des améliorations continues qui maximiseront les économies et réduiront les impacts sur l’environnement.
Le projet Kearl utilisera la technologie brevetée de traitement à la mousse paraffinique (TMP) de l’Impériale pour traiter le bitume sur place jusqu’à l’emplacement où il peut être mélangé avec des condensats de gaz naturel afin de créer un produit de « dilbit » (bitume dilué). Le bitume dilué peut être transporté directement vers le marché au moyen d’un pipeline à partir de la mine. Ce procédé élimine le coût et l’empreinte environnementale d’une unité de valorisation sur place.
L’exploitation minière consiste en l’utilisation de pelles mécaniques de grande capacité et de camions de transport de charges lourdes pour extraire le minerai et l’acheminer vers une installation sur place où le minerai sera concassé et mélangé à de l’eau pour produire une boue. De là, la boue sera transportée par un pipeline vers une installation d’extraction de bitume où le bitume sera séparé en mousse – un mélange de bitume, d’eau et de solides fins – et cette mousse sera acheminée vers une installation de traitement qui produira un pétrole bitumineux prêt à être mélangé. Puisque le projet Kearl sera relié à un important système de pipeline en Amérique du Nord, le bitume dilué peut être transporté directement aux raffineries qui sont déjà configurées pour traiter le pétrole lourd et le bitume.
Outre le matériel minier, le projet Kearl exigera également l'aménagement d'une infrastructure connexe, dont une prise d'eau et une canalisation reliée à la rivière (pour permettre le pompage des volumes d'eau autorisés de la rivière Athabasca), le stockage de l'eau, des pipelines, des conduites de gaz naturel, des lignes électriques et des routes. L’eau provenant de la rivière sera alors utilisée en tant que source supplémentaire.
Consultations et communications
La participation des intervenants dans la planification du projet a été une partie essentielle des objectifs du projet Kearl, et ce, depuis le début du projet. Des consultations et des rencontres formelles et informelles ont eu lieu tout au long de l’année afin d’aviser les membres de la communauté environnante de l’état du projet et de discuter des préoccupations importantes, notamment l’utilisation d’eau, la remise en état du terrain et les possibilités d’emplois. La consultation est un processus continu et l’administration de l’Impériale s’engage à poursuivre le dialogue avec ses voisins autochtones.
Dans le projet Kearl, des ententes ont été conclues avec la collectivité de Fort McKay qui comprend les résidents de la Première Nation et de la section locale Métis no 163; à Fort Chipewyan avec la Première Nation Athabasca Chipewyan et la Première Nation Mikisew Cree; les résidents de la section locale Métis no 1935 de Fort McMurray; la Northern Lights Health Authority; la municipalité régionale de Wood Buffalo et Keyano College. Le projet Kearl comprend également des ententes de coopération avec des titulaires de concessions adjacents pour coordonner les interactions le long des limites communes.
Le projet Kearl bénéficie de la présence de l’industrie que l’Association canadienne des producteurs pétroliers (ACPP) et l’Oil Sands Developers Group (OSDG) fournissent et par le biais de ces organisations il est possible de travailler avec d’autres producteurs afin de trouver des solutions collectives aux défis du développement responsable. La direction de l’Impériale et l’équipe du projet Kearl siègent sur les équipes de gestion au sein de l’ACPP et de l’OSDG afin de fournir aux organisations une orientation et une une vision stratégique.
L’ACPP et l’OSDG travaillent étroitement avec d’autres producteurs de l’industrie, des communautés locales et des organismes de réglementation – entre autres des intervenants – afin d’adresser des enjeux communs touchant la production durable et responsable. Les deux organisations se concentrent beaucoup sur la communication. Elles facilitent le flot d’informations factuelles du développement des sables pétrolifères au Canada sur leurs sites Web.
Chantier de construction et camp de travail
La construction du projet Kearl est présentement gérée par Fluor. Les principaux entrepreneurs qui travaillent sur le chantier sont AMEC, Fluor, K2, Kiewit, PCL et Horton CBI avec d’autres entrepreneurs qui s’ajoutent à mesure que les activités de construction progressent.
Les travailleurs du chantier de construction seront embauchés par les principaux entrepreneurs et sous-traitants de Kearl, et non par l’Impériale ou Exxon Mobil.
L'exploitation de Kearl se fera à partir d'un campement avec un effectif travaillant en rotation. Les entrepreneurs de construction qui sont maintenant sur le chantier résident présentement dans des camps de construction situés près du chantier. Lorsque la production débutera en 2012, le personnel administratif résidera également dans un camp près du chantier. Cela permettra à l’Impériale de maintenir un milieu de travail sécuritaire, sain et productif, tout en ayant un impact minimal sur les besoins d’infrastructures de la municipalité régionale de Wood Buffalo.
Le campement offrira des avantages supplémentaires aux travailleurs, notamment en réduisant le débit routier sur les autoroutes et la durée des déplacements. Le campement attirera des travailleurs issus d'une plus large population et susceptibles d'être intéressés par ce type de travail et ce style de vie.
Engagement envers la sécurité
Rien n’est plus important que la sécurité des employés, des entrepreneurs et des voisins. Notre but est que personne ne se blesse.
Le projet Kearl ne sera considéré une réussite que lorsque ses ouvriers de chantier retourneront en sécurité dans leur foyer auprès de leur famille et de leurs amis à la fin de leur période de travail. La sécurité est vraiment la priorité absolue du projet Kearl.
Tous les ouvriers du projet Kearl suivent une formation rigoureuse sur les risques en chantier et sur les dangers particuliers associés aux tâches individuelles. La supervision sur le chantier vise à s’assurer que les ouvriers travaillent quotidiennement en toute sécurité.
Le projet Kearl possède un plan d’intervention d’urgence (PIU) vérifié régulièrement. Ce plan reçoit de l’appui grâce au contact continu avec les communautés immédiates et des autres exploitants afin de garder les voies de communication ouvertes. Le projet Kearl accueille le dialogue dans les deux sens dans lequel l’entreprise et la communauté peuvent adresser ensemble les mesures d’urgence. Dans l’éventualité d’une urgence, l’équipe du projet Kearl connaît ses voisins et sait comment les protéger.
Responsabilité environnementale
Nous allons développer le projet Kearl soigneusement et de façon responsable afin de protéger l’avenir dès maintenant
La construction du projet se réalisera afin de permettre à l’Impériale de bien évaluer et appliquer les nouveaux apprentissages qui maximisent les économies et réduisent les impacts. En tant qu’exploitant, l’Impériale comprend que son devoir consiste à être une société citoyenne responsable et sait que la partie de cette responsabilité consiste à faire tout ce qui est possible pour s’assurer que les efforts de remise en état future soient un succès.
Habitat des poissons, utilisation d’eau et bassins à résidus
Habitat des poissons : Le projet Kearl aménage le premier des trois lacs de compensation pour remplacer l’habitat des poissons perturbé par le développement. Ces lacs seront suffisamment profonds pour permettre aux poissons d’y hiverner et ils seront éventuellement reliés au Lac Kearl existant.
Utilisation d’eau
L’eau douce nécessaire à la production provient de la rivière Athabasca. L’Athabasca a l’une des plus basses allocations industrielles d’eau de n’importe quelle rivière en Alberta et l’un des plus vastes débits. L’allocation totale à l’industrie est inférieure à 3 pour cent du débit de la rivière et moins de 2 pour cent est utilisé chaque année. Cependant, l’impact possible de cette utilisation est supérieur pendant les mois d’hiver lorsque le débit de la rivière est bas. Pour faire face à une telle situation, le projet Kearl a la capacité de stocker une valeur d’eau de 30 jours nécessaire au maintien de la production lorsque les prélèvements d’eau sont restreints pendant les mois d’hiver à débit d’eau réduit.
Résidus
Les résidus sont l’eau, l’argile, le sable et une petite quantité de bitume qui reste une fois que la plupart du bitume a été extrait du sable au cours du processus d’extraction. Tous ces matériaux reposent naturellement sous la surface du sol avant d’être minés. Le processus de gestion des résidus de l'Impériale consiste essentiellement à maîtriser les problèmes associés aux résidus jusqu'à leur rejet sans danger dans le milieu naturel lors des opérations de remise en état continues des concessions Kearl.
Pendant les cinq et six premières années d’exploitation du projet Kearl, les résidus du processus d’extraction de bitume seront stockés dans une zone de retenue de résidus de surface soigneusement aménagée. Après cette période initiale, les résidus fins « mûrs » qui se sont déposés seront enlevés graduellement et épaissis, puis remis dans les carrières exploitées. Ces résidus épaissis seront étalés en couches minces et sècheront jusqu’à ce qu’ils deviennent à l’état solide. Éventuellement, ils seront recouverts de sable et de terre végétale afin de préparer le terrain d’une zone remise en état qui présente des caractéristiques de terres sèches et humides. Les zones de résidus seront remises en état pendant plusieurs années.
Utilisation du terrain et remise en état
la Cumulative Environmental Management Association (CEMA), chargée du développement des recommandations pour le gouvernement à propos d’un système de gestion environnemental régional dans les sables pétrolifères, y compris des méthodes de remise en état. L’Impériale participe aussi aux programmes de recherche environnementale du Réseau canadien de recherche et de développement pour les sables pétrolifères (CONRAD).Le projet Kearl se développera d’une manière responsable, en remettant en état le terrain dès qu’il devient disponible, et ce, en utilisant la technologie et les techniques pour réduire l’impact du projet.
Les concessions du projet Kearl occupent environ 200 kilomètres carrés (76 milles carrés) dans la région de l’Athabasca du Nord de l’Alberta. Pour procéder à l’exploration minière, il faut défricher la zone en enlevant les arbres, les arbustes et la couche de terre végétale afin de pouvoir atteindre les sables pétrolifères souterrains. La terre végétale et les autres matériaux de remise en état seront entassés séparément à des fins ultérieures. Après l’exploration minière et l’emplacement des résidus, tout le terrain sera remis en état dans un processus qui implique d’importantes redéfinitions du relief, suivi de la remise en place de la couche de terre végétale, de l’ensemencement, de l’application d’engrais et de la plantation d’arbres.
Le projet Kearl s’engage à utiliser les pratiques de remise en état les plus récentes. La remise en état est un domaine qui progresse continuellement. Une fois le projet terminé, le terrain sera remis en état et transformé en un écosystème de forêt boréale qui répond aux règlements gouvernementaux ainsi qu’aux besoins des intervenants locaux et des habitats aquatique et faunique. Faisant partie de cet engagement à l’égard du développement responsable, les membres de l’équipe du projet Kearl font partie de divers groupes régionaux qui ont pour mandat de surveiller et de réduire l’impact du développement; de groupes tels que le Regional Aquatics Monitoring Program (RAMP) qui surveille la qualité de l’eau et la Wood Buffalo Environmental Association (WBEA) qui surveille la qualité de l’air. L’équipe du projet Kearl est aussi impliquée avec la Cumulative Environmental Management Association (CEMA), chargée du développement des recommandations pour le gouvernement à propos d’un système de gestion environnemental régional dans les sables pétrolifères, y compris des méthodes de remise en état. L’Impériale participe aussi aux programmes de recherche environnementale du Réseau canadien de recherche et de développement pour les sables pétrolifères (CONRAD).
Kearl sera remis en état au fur et à mesure que le projet progressera et redeviendra le site des animaux sauvages, tout comme le terrain ci-dessus remis en état.
Qualité de l’air
Les émissions atmosphériques et leurs effets cumulatifs sont des priorités. Le projet Kearl a choisi d’utiliser les technologies disponibles les plus économiques, les plus économiques en énergie et les plus viables sur le plan commercial afin de minimiser les émissions atmosphériques et les gaz à effet de serre. Le projet Kearl utilise la cogénération pour la production de vapeur et d'électricité, un procédé d'extraction à faible énergie pour extraire le bitume, et la récupération de chaleur entre les installations d'extraction et de traitement des mousses afin de minimiser la consommation en énergie.
L’équipe du projet Kearl croit que la façon la plus efficace de réduire les émissions de gaz à effet de serre est de continuer à améliorer l’efficacité énergétique. Les vérifications d’énergie et l’analyse comparative des mesures de rendement entraîneront ces améliorations.
Approbations réglementaires et financement
Approbations réglementaires
Le projet des sables pétrolifères de Kearl a été examiné par un Comité d'étude mixte composé de représentants des gouvernements fédéral et provincial, et a fait l'objet de 16 consultations publiques à la fin de 2006. Le comité a examiné attentivement les préoccupations et les problèmes soulevés par les différentes parties intéressées, dont notamment les retombées socio-économiques, le plan minier et la préservation des ressources, la gestion des résidus, la remise en état du terrain, les émissions atmosphériques, les eaux superficielles, les ressources aquatiques, l'utilisation des terres traditionnelles et la santé humaine. Le gouvernement de l'Alberta a donné son approbation au projet Kearl par voie de décret en mai 2007. Le gouvernement fédéral du Canada a donné son approbation finale par voie de décret en août 2007.
À la suite de ces approbations, une coalition de groupes écologistes a contesté le rapport du Comité d'étude mixte devant la Cour fédérale du Canada.Face à cela, le comité a été reconvoqué afin de mieux étayer l’une des conclusions du rapport. Par la suite, le projet a obtenu du gouvernement fédéral en juin 2008 l’autorisation qu'il fallait pour que les travaux puissent continuer sur le chantier.
Élaboration de projets énergétiques
En mai 2009, nous avons annoncé le plein financement de la première phase du projet des sables pétrolifères de Kearl. Il est prévu que l'aménagement initial produira 110 000 barils de bitume par jour au démarrage en 2012. Éventuellement, à la suite d'autres économies et agrandissements, le projet pourrait atteindre une production de plus de 345 000 barils par jour pendant plusieurs décennies. Cela signifie qu'une fois son rythme de croisière atteint, Kearl pourrait produire environ un de chaque huit barils de pétrole au Canada en se basant sur les niveaux de production actuels.
Le projet fera appel à des techniques éprouvées comme l'extraction par camion-pelle mécanique et l'hydrotransport et à de nouvelles techniques comme le traitement par moussage paraffinique à température élevée — un procédé mis au point par la compagnie qui produit un bitume de qualité supérieure, prêt à être commercialisé. Aussi, le projet met fortement l'accent sur la technologie de pointe afin de minimiser les incidences sur l'environnement.
Éléments clés :
- Ressource récupérable totale estimée : 4,6 milliards de barils de bitume
- Production à partir de la mise en valeur initiale au démarrage : 110 000 bpj
- Part de l'Impériale de la production initiale : 78 000 barils par jour
- Contribution aux réserves prouvées de l'Impériale à partir de la première phase à la fin de l'exercice 2009 : 962 millions de barils
- Approbation réglementaire reçue : 2007 (approbation finale par le gouvernement fédéral).