Medicine Hat : penche sur la possibilité de créer un centre de captage et de stockage de carbone

L’Impériale collabore avec la ville de Medicine Hat pour étudier la possibilité de créer un centre de captage et de stockage de carbone dans la région, qui pourrait permettre de transporter et stocker le dioxyde de carbone émis par l’industrie locale. Le captage et le stockage de carbone sont des techniques utilisées pour aider à réduire la quantité de CO₂ dans notre atmosphère. Elles consistent à recueillir le gaz au niveau de ses sources d’émission industrielles et à l’injecter à plusieurs milliers de mètres sous la surface du sol pour l’y stocker de façon permanente et sûre.

La procédure d’évaluation n’en est encore qu’à ses débuts et aucune décision définitive d’investissement n’a été prise. L’Impériale a reçu l’autorisation de la province de l’Alberta de transférer les droits sur l’espace poral local de la ville de Medicine Hat. Les études de faisabilité sont en cours et le forage de puits d’appréciation qui permettront de juger si la géologie du terrain se prête au stockage permanent de CO₂ est prévu. 

Nous sommes en concertation avec les acteurs locaux et partageons des informations au sujet du projet. Si les opérations s’avèrent réalisables et sont approuvées, elles pourraient débuter au cours des dix prochaines années.

À propos captage et de stockage de carbone

Les projets de stockage de carbone visent à injecter de façon permanente le dioxyde de carbone à plusieurs kilomètres de profondeur dans la terre, afin de l’y sceller sous des couches de roche imperméable souvent épaisses de plusieurs centaines de mètres. Avant de choisir un site de stockage, de nombreux essais sont réalisés pour s’assurer que les conditions géologiques de l’endroit conviennent parfaitement à l’injection de carbone.

Une fois le gaz stocké, les sites font l’objet d’une surveillance visant à détecter les éventuels changements géologiques. Pour surveiller les sites, nous employons un système de techniques à trois niveaux et traquons les fuites potentielles au niveau de l’atmosphère, près de la surface et en profondeur.

Cela fait plusieurs dizaines d’années que des entreprises déplacent du CO₂ à l’aide de pipelines et l’injectent dans des formations souterraines partout dans le monde, ce qui démontre qu’aucun obstacle technique n’empêche le stockage permanent du dioxyde de carbone.